Supérieure des ursulines de Porrentruy (1708-1711, 1714-1717, 1726-1729, 1740-1746) et de Delémont (1746-1755). Née en 1672 à Saint-Brais. Décédée en 1759 à Porrentruy. Fille de François-Humbert, notaire à Saint-Brais, et de Marie-Françoise née Sicart. Orpheline, elle est adoptée et élevée par son oncle le baron de Brahier, à Prague, dont elle est l'héritière. Entre en 1693, est professe en 1695. Elle est maîtresse des novices (1705-1708, 1732-1738), assistante (1717-1723, 1729-1732, 1738-1740), élue quatre fois supérieure. Appelée par la communauté de Delémont, elle y est supérieure trois élections d'affilé, puis retourne à Porrentruy, sa communauté, en juillet 1755. A Delémont, elle conforte la vie spirituelle et la gestion des biens matériels de la maison. En fait, c'est à l'intervention de l'évêque Joseph-Guillaume Rinck de Baldenstein que la communauté de Delémont élit Sr Brahier en 1746, et la maison de Porrentruy accepte cet envoi. Elle avait déjà été demandée comme supérieure par la communauté de Fribourg-en-Brisgau (D) en 1739. A Porrentruy, elle dote l'église d'objets liturgiques de grand prix: un tabernacle fait à Lyon (1715), une tapisserie de France, six reliquaires de Munck (1719), un calice émaillé d'Augsburg (1722). Sous l'impulsion de la baronne de Montjoie, elle fonde la congrégation de l'Immaculé Conception de la Saint-Vierge (1709).
Auteur·trice du texte original: Philippe Hebeisen, 25/10/2004
Bibliographie
Marie-Anne Heimo, "Ursulines de Porrentruy", in Helvetia Sacra, VIII/I, 1994, p. 154 Marie-Anne Heimo, "Marie-Marthe Brahier", in Dictionnaire historique de la Suisse [publication électronique DHS], version du 8.4.2003
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Suggestion de citation
Philippe Hebeisen, «Brahier, Marie-Marthe (1672-1759)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://dictionnaire-du-jura.ch/f/notices/detail/110-brahier-marie-marthe-1672-1759, consulté le 19/03/2025.