Juriste né et décédé à Saignelégier, fils de Zéphirin Jobin (notaire, député et vice-président du tribunal de district) et frère d'Ephrem Jobin-Anklin. Classes à S., puis études au collèges de Brigue, Schwytz et St-Michel à Fribourg. Etudes en droit à l'Université de Berne dès 1899, à la Sorbonne (Paris), puis patente d'avocat bernois. Après un stage chez Me Ernest Péquignot, il ouvre sa propre étude à S. en 1905. Eéu président du tribunal du district des Franches-Montagnes (1911-1928) et préfet (dès 1926), il est nommé juge à la Cour Suprême du canton de Berne en 1928, où il siège successivement à la première Chambre pénale, à la Chambre criminelle et au Tribunal de commerce (qu'il préside jusqu'à sa retraite) et préside à plusieurs reprises la Cour d'assises du Jura.
Fondateur de l'Oeuvre des Soeurs garde-malades de Saignelégier. Fondateur de la Corporation horlogère des Franches-Montagnes. Il participe aussi à la contruction de la nouvelle église catholique (de Saignelégier). Président du Régional Saignelégier-Glovelier. J. contribue également à la mise en place de la ligne postale Tramelan-Saignelégier-Les Pommerats-Goumois (TSPG).
A Berne, où il a emmenagé dès son élection à la Cour suprême, il participe à l'érection de la deuxième paroisse catholique de Berne, Sainte-Marie, dont il sera président. Il est aussi l'un des initiateurs de la reconnaissance officielle des paroisses catholiques de l'ancien canton.
Auteur·trice du texte original: Philippe Hebeisen, 05/10/2004
Bibliographie
ASJE 55, 1951, pp. 214-215
Les Franches-Montagnes, XXe siècle, Saignelégier, 1975, p. 88
Suggestion de citation
Philippe Hebeisen, «Jobin-Anklin, Joseph (1877-1951)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://dictionnaire-du-jura.ch/f/notices/detail/47-jobin-anklin-joseph-1877-1951, consulté le 15/03/2025.