Supérieure des ursulines de Porrentruy (1660-1663).
Originaire de Porrentruy, baptisée en 1624, fille d'Henri, maire de Porrentruy, et de Vuillemette née Liepure (Lièvre). Elle a une soeur, Marie-Madeleine, ursuline comme elle, et deux frères qui sont également religieux: le P. Claude, carme, qui a apporté l'image miraculeuse de Montaigu, et le P. Ignace Guyer SJ. Sa mère, veuve, devient Soeur Fortunée, ursuline.
Entrée en 1640, professe en 1642 à Fribourg en tant que réfugiée. Son père est considéré comme le premier bienfaiteur de la maison. Supérieure, maîtresse des novices (1666-1669), assistante (1669-1672). Son supériorat est marqué par un désistement fameux à propos du testament de M. Basol (en faveur des capucins de Delémont), par une requête pressante pour le versement d'une rente annuelle considérée comme perpétuelle, par la fin du pensionnat, ceci par soumission au vicaire général de Besançon.
Auteur·trice du texte original: Philippe Hebeisen, 21/10/2004
Bibliographie
Marie-Anne Heimo, "Ursulines de Porrentruy", in Helvetia Sacra, VIII/I, 1994, pp. 151-152
Suggestion de citation
Philippe Hebeisen, «Guyer, Anne-Vuillemette (1624-1679)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://dictionnaire-du-jura.ch/f/notices/detail/93-guyer-anne-vuillemette-1624-1679, consulté le 19/03/2025.